La loi EVIN et le monde viticole sont souvent à l'origine des houleux débats qui opposent les viticulteurs soucieux de constater que le vin a perdu sa place dans notre société, aux associations de défense des malades de l'alcool.
Pouvons-nous le distinguer des alcools dits "forts" et le considérer comme un aliment santé ?
Le vin est considéré comme un remède depuis l'antiquité. En témoigne cet aphorisme d'Hippocrate : "Le vin est une chose merveilleusement appropriée à l'homme si, en santé comme en maladie, on l'administre avec à propos et juste mesure suivant la constitution individuelle".
Aujourd'hui, grâce aux nouvelles technologies, de nombreuses études démontrent que dans le cadre d'une consommation MODEREE, le vin a des effets bénéfiques sur notre santé.
La dégustation de 2 à 3 verres par jour (3 verres par jour pour les hommes et 2 pour les femmes selon les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé) de vin rouge de préférence et surtout de bonne qualité, contribue à une réduction des maladies cardio-vasculaires, des risques de cancer et elle aurait même un impact positif sur le vieillissement voire diminuerait l'apparition de la maladie d'Alzheimer.
Cette consommation modérée de bon vin, associée à un régime alimentaire de type crêtois, serait une assurance de longue vie. Ainsi, préférez l'huile d'olive au beurre, le poisson à la viande, consommez sans modération des fruits et légumes ainsi que des céréales et des légumineuses et enfin favorisez le fromage de brebis ou de chèvre au fromage à base de lait de vache. Accompagnez le tout d'un ou deux petits verres de bon vin rouge et vous détenez le secret de longévité de ces insulaires Grecs.
Un proverbe persan dit : "un peu de vin est un antidote contre la mort ; en grande quantité, il est le poison de la vie".
Qu'il s'agisse de boisson ou d'aliments, ce ne sont pas les produits qui sont dangereux, mais ce que nous en faisons. Les mots clés sont donc "MODERATION et QUALITE".